Liberté d’expression et référendum au Cameroun
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.17122474Keywords:
référendum, peuple, liberté.Abstract
S’exprimer, dire ce que l’on pense, est liberté. Il en est ainsi du peuple qui aspire à la démocratie, la véritable, précisément directe. Ne pas exprimer ce que l’on pense, surtout quand on a mal, est synonyme d’étouffement voire de musèlement. Le référendum en est donc une des formes permettant aux citoyens d’intervenir sans intermédiaire dans la gestion de la chose publique. Cependant, en l’état actuel du droit camerounais, le souverain, c’est-à-dire, le peuple, ne peut ni en initier la procédure ni porter à l’attention du juge constitutionnel d’éventuelles irrégularités afférentes à son scrutin. Dans cet état, le peuple peut ressembler à un volcan actif silencieux dont le magma peut jaillir, incessamment. Le futur constituant ferait mieux de le laisser s’exprimer à l’image de cette femme qui pleure et laisse couler des larmes pour se libérer de l’immense douleur cachée en elle. Car pleurer en interne en empêchant les larmes de couler, c’est aggraver la douleur qu’on ressentirait.
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