LA DYNAMIQUE ÉROSIVE ET SES FACTEURS SUR LE LONG DE LA SECTION DJAMBALA-NGOULONKILA (AU CENTRE DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO)
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.12738300Keywords:
Congo ; Djambala-Ngoulonkila ; érosion hydrique ; facteurs ; site fragileAbstract
Reliant deux districts (Djambala et Lékana), la route Djambala-Ngoulonkila est menacée de coupure par l’érosion hydrique. La présente étude quantifie le phénomène et analyse ses principales causes. Elle est basée sur le cubage de trois ravins proches de la route et sur l’analyse au laboratoire de certaines variables du milieu. Les résultats montrent que le ravinement a atteint une longueur moyenne d’environ 210 mètres, avec un volume moyen de vide de 287407,79 m3 et une superficie de 264,76 m2. Avec une densité apparente de 1,47 g/cm3, les pertes en terres sont évaluées à 422489.45333 tonnes. La texture est marquée par 89% de sables surtout grossier, plus de 5% de limons, 1,5% d’argiles et 0,33% de matière organique. L’absence ou presque des liants se traduit par des indices de battance inférieurs à 1,4, donc des sols non battants. Le milieu est cependant l’objet d’abondants ruissellements aggravés par des pentes dont les valeurs dépassent 30 %. La solution à ce problème est de maîtriser ces ruissellements par la mise en place d’un système de canalisation des eaux de pluie et des moyens antiérosifs.
Downloads
Published
How to Cite
Issue
Section
License
This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.