L’artillerie coloniale dans la conquête de la Côte d’Ivoire 1843-1914

Authors

  • TRAORÉ Siaka

DOI:

https://doi.org/10.5281/zenodo.13826256

Keywords:

artillerie, Côte d’Ivoire, coloniale, conquête, canon

Abstract

Cet article examine les contributions de l’artillerie coloniale dans la conquête et la pacification de la Côte d’Ivoire. À partir d’un recoupement des données issues des Archives Nationales du Sénégal, des Archives Nationales d’Outre-Mer d’Aix-en-Provence et d’une bibliographie, il analyse les faits d’armes de cette artillerie et la dynamique militaire dans laquelle s’inscrivent ces derniers. Cette artillerie doit ses rendements à un personnel bien entrainé, aux origines diverses, doté de moyens militaires hors de la portée des armées locales. À partir de 1843, pour maintenir l’ordre français dans les Etablissements français de la Côte d’or, les artilleurs bombardèrent les positions ennemies à travers les opérations amphibies. Comme il fallait s’y attendre, cette participation pesa de tout son poids sur le cours des guerres, permettant ainsi à la France d’étendre son emprise impérialiste hors des régions de Grand-Bassam, d’Assinie, de Dabou et de Jacqueville. Aux lendemains de l’érection de la colonie de Côte d’Ivoire en 1893, à l’heure d’étendre l’influence européenne aux régions centre, nord, ouest et est, la haute hiérarchie militaire française misa sur la tactique des colonnes. Aux côtés de l’infanterie de Marine, du génie, du service de santé militaire aux colonies et des spahis c’est-à-dire la cavalerie coloniale, les canonniers prirent toute leur place sur différents fronts de la fondation par les armes de l’empire colonial français en Côte d’Ivoire.  

Published

2024-09-22

How to Cite

TRAORÉ Siaka. (2024). L’artillerie coloniale dans la conquête de la Côte d’Ivoire 1843-1914. Revue Internationale De La Recherche Scientifique (Revue-IRS), 2(5), 2431–2450. https://doi.org/10.5281/zenodo.13826256