Pour une approche écosémiotique de la nomenclature des tribus amazighes d’Ait Yaazem
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.8253860Keywords:
Le signe, l’éco-sémiotique, la toponymie amazighe, l’Umwelt, la sémiosphère.Abstract
Cette contribution cherche à présenter le paradigme écosémiotique relativement peu explorer. En s’appuyant sur la conception du signe de Charles S. Peirce, la sémiosphère de Y. Lotman et la théorie de l’Umwelt de Jacob von Uexküll, l’ecosémiotique met en valeur le rapport de continuité qui existe entre la culture et la nature. A cet égard, l’écosémiotique fournit un cadre théorique apte à fonder une compréhension processuelle des relations signifiantes unissant les systèmes et leur environnement. La théorie de l’Umwelt de Jacob Von Uexküll, la typologie des signes de Charles S. Peirce et la sémiotique culturelle de Youri Lotman constituent un cadre théorique cohérent sur lequel nous pourrions fonder notre projet d’interprétations des signes amazighs des tribus d’Ait Yaazem. En tenant compte, d’une part de la capacité des signes amazighs à produire des significations, et d’autre part, de la façon dont les actions humaines modifient les propriétés sémiotiques de ces signes ; une zone hybride entre les signes amazighs et la modélisation humaine devrait être explorée dans une perspective ecosémiotique.
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