LES FIGURES DE L’HUMAIN ET DU DIVIN DANS L’EXPRESSION CULTURELLE AFRICAINE
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.15715412Keywords:
Culture – Divinité – Education - Ethique du goût – LibertéAbstract
Dans la conception occidentale philosophique, l’humain est un dépassement sans cesse de ses potentialités. Ce qu’il acquiert ou façonne est le fruit de sa propre lumière qui jaillit de son intelligence. « Oser penser par soi-même » est le principe de son identité et la perspective de sa divinité. Qu’en est-il de la conception africaine ? Comment se révèle la figure de l’humain et du divin à travers l’expression culturelle africaine ? Quelle conception de la liberté est-elle en jeu ? À partir de cette problématique et à travers une argumentation analytique, critique et perspectiviste, la valeur de l’humain se révèle à travers un dynamisme subjectivo-communautariste pour mettre en lumière le sens et la valeur de l’éducation à travers les rites initiatiques. Parvenir à la perfection, c’est dessiner le sens du divin qui n’est pas seulement l’être retiré des humains, mais celui qui manifeste de la façon la plus suprême et élevée la portée de cette éducation pour le bien-être communautaire. La pensée subjective n’a de sens que si dans sa démarche, elle cherche, dans un élan de courtoisie à améliorer les idées et les conceptions des ainés sur un aspect bien particulier de la vie et de la société. Le rebelle ou le Zarathoustra africain ne brise pas les fondements socio-politiques et culturelles quant bien mêmes nihilistes, sans un minimum de démarches, de bienséances à l’égard de la hiérarchie générationnelle. S’il le fait, il désacralise ce qui a porté la société vers la cime de la perfection à une période de la vie de celle-ci ; et il se renie lui-même comme possibilité de meilleur pour elle.
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