ORIGINE ET ENJEUX DU MECANISME BANCAIRE ET FINANCIER A MADAGASCAR

Authors

  • Laurens NDRIANASY Maître de conférences à la Faculté de Droit, des sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Toamasina, Madagascar

DOI:

https://doi.org/10.5281/zenodo.11352361

Keywords:

Madagascar, mécanisme, banque, politique, émission, crédit, développement.

Abstract

Les informations tirées des archives bancaires ont permis de préciser la structuration du réseau bancaire coloniale malgache. Sur la première partie de la période coloniale c’est-à-dire de 1885 à 1925, on voit se profiler un premier réseau bancaire et monétaire totalement contrôlé par des banques privées. Puis, sur la deuxième partie de cette époque notamment à partir de 1925 jusqu’en 1946, on assiste à une réorganisation de la structure bancaire et financière de Madagascar avec la création d’une Banque coloniale d’émission.

L’implantation bancaire à Madagascar était tributaire de l’établissement des exploitations coloniales. Si la présence des banques françaises avait principalement profité aux colons et aux entreprises coloniales, l’influence du réseau bancaire coloniale n’était qu’accessoire sur la population malgache. En ce qui concerne la situation sociale de la population malgache, on peut constater une société divisée en deux parties à savoir les Malgaches qui étaient entrées dans la modernité d’une part, et, de l’autre, les Malgaches qui avaient gardé leur habitude de vie.

La colonisation avait créé, dans la société malgache, une classe bourgeoise constituée des anciens aristocrates et des élites qui avaient été intégrés dans l’Administration coloniale. Ils savaient sauvegarder leurs intérêts en profitant de la politique mise en place par l’autorité coloniale. A côté de cette classe dirigeante issue de la colonisation prédominait une population agricole malgache.

Published

2024-05-27

How to Cite

NDRIANASY, L. . (2024). ORIGINE ET ENJEUX DU MECANISME BANCAIRE ET FINANCIER A MADAGASCAR. Revue Internationale De La Recherche Scientifique (Revue-IRS), 2(3), 1019–1030. https://doi.org/10.5281/zenodo.11352361