ATTITUDE DES ENTREPRENEURS FACE AU FINANCEMENT DE CYCLE D’EXPLOITATION DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES A MADAGASCAR
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.13821162Keywords:
PME, services bancaire, cycle d’exploitation, MadagascarAbstract
A Madagascar, la majorité de la population est pauvre. Ceux-ci n’ayant pas accès au système bancaire classique par manque de garanties fiables et autres facteurs. Il existe une faible contribution des banques et/ou microfinances au développement des PME à Madagascar. La question se pose comme suit: les services bancaires contribuent-ils suffisamment au processus de développement des PME malagasy? L’objectif de ce manuscrit est de faire un état de lieu sur la contribution des banques dans la croissance économique de Madagascar, à travers du cycle d’exploitation. Sur ce, nous avons retenu deux hypothèses suivantes : la grande majorité de la population malagasy se trouvent encore en dehors du circuit bancaire, et le circuit bancaire est indispensable au financement du cycle d’exploitation à Madagascar. Pour le réalisé, 120 Entreprises dans la région Analanjirofo ont été enquêtés. Les données ont été traitées sous Windows Word 2010 et analysés au logiciel SPSS version 20. Les résultats ont montré que dans cetterégion les entreprises sont dominées par les petites tailles (74%). Les chefsd’entreprises enquêtées ont terminé leur étude majoritairement en niveau secondaire (56%). Leur quasi-totalité ne pratique pas encore le financement à long terme de ses activités. Concernant les offres, plus de la moitié des entreprises ont déclaré qu’elles sont satisfaites des services offerts par les banques ou Microfinances, tandis que, 34% confirmaient le cas contraire. Une grande partie des PME (environ 68%) ont donné des réponses positives sur l’importance des services bancaire au développement de leurs activités, par contre, 32% déclaraient le cas contraire. En effet, dans la région Analanjirofo, les petites entreprises sont encore majoritairement exclues du financement par circuit bancaire, ceux sont encore des entreprises naissantes. Le niveau d’instruction du chef de l’organisation accompagné par une attitude défavorable au leadership managérial, l’inadéquation des offres des banques par rapport au contexte rural expliquent la fragilité de la contribution des institutions financière au développement des PME malagasy.
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