IMPACTS DE L’EXODE RURAL SUR LE DEVELOPPEMENT AGRICOLE A MADAGASCAR

Abstract

La migration informelle présente des enjeux sociaux et économiques à Madagascar. Selon les Nations Unies, en 2050, 75% de l’humanité vivra dans des villes. Pour les malgaches, 85 % entre eux qui vivent milieu rural et plus de 90% sont considéré comme pauvre et ceci s’explique par l’existence de l’exode.  L’objectif général de ce travail consiste à déterminer les facteurs favorisant l’exode rural et leurs impacts socio-économiques pour Madagascar, afin de reformuler des perspectives d’amélioration du contexte malgache. Des recherches bibliographiques ont été menées auprès de diverses bibliothèques physiques et numériques. La sélection des résultats des autres analyses antérieures concernant ce sujet a été l’objet d’une étude comparative. Des articles scientifiques publiés dans des revues scientifiques ont été comme référence et bases théoriques.Nous avons eu recours à la consultation des sites web via l’internet. Les données recueillies ont été traitées sous le Windows Word et Excel, version 2010 et analysées avec le logiciel SPSS, Statistical Package for the Social Sciences, version 20. Les résultats montres que les riziculteurs de cette région pratiquent encore l'existence du tabou. Certains jours sont sacrés et on ne peut pas travailler. Certains ménages ne travaillent que 3 jours sur 7 dans la semaine. Le taux d’accroissement démographique reste supérieur au taux de croissance de la production agricole. Cette situation illustre les difficultés du monde rural en général et de son économie en particulier. L’adoption d’une technique d’intensification comme le Système de riziculture intensif tend à modifier la combinaison au niveau de facteurs de production. Pour accompagner les paysans dans cette voie, l’accès au crédit agricole constitue un préalable indispensable pour permettre le passage d’une agriculture traditionnelle vers une agriculture intensive ou améliorée. L'État doit restaurer les structures de sensibilisation et de mobilisation de la population agricole afin de mieux s'adapter à la réalité.