ENJEUX DE L’ASSAINISSEMENT ET HYGIENE SUR LA SANTE DES ETUDIANTS DANS LES CAMPUS UNIVERSITAIRES. CAS DE LA COMMUNE URBAINE DE TOAMASINA, MADAGASCAR
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.13825223Keywords:
assainissement, hygiène, campus Barikadimy, Madagascar, santéAbstract
L’insalubrité, dans le contexte climatique des pays africains, est considérée comme un des facteurs favorisant le développement de la peste. En milieu urbain comme dans les campus universitaires, les déficiences en matière d’aménagement, de fournitures de services de base, l’habitat précaire et la pauvreté se combinent pour favoriser le développement des maladies liées à l’environnement. Relevé par l’OMS (2006), « Un quart de la charge mondiale de morbidité est due à des facteurs d’ordre environnemental. Et environ un tiers des décès et des maladies qui surviennent dans les régions les moins développées sont étroitement liés à l’environnement ». Figurant dans la liste des maladies les plus meurtrières, depuis le Moyen âge, la peste est encore un problème de la santé publique. L’objectif de ce manuscrit est de démontrer l’intérêt des micro-assainissements dans le processus de la lutte contre les maladies dues à l’insalubrité de l’environnement comme la peste dans les campus universitaires. Pour y parvenir, nous avons enquêté 300 étudiants logés dans le campus universitaire de Toamasina. A cet égard, les données recueillies ont été traitées et analysé par office Word, Excel et le logiciel SPSS. En effet, nos résultats ont montré que: La salubrité de l’environnement dans le campus universitaire est relative à la non responsabilité d’une part des étudiants logés, et d’autre part des services de l’Université. Environ 72% des étudiants n’ont jamais participé à des actions à fin environnementale à l’interne du campus. Ainsi, l’action menée par les services de l’Université ne vise pas l’assainissement auprès des logements universitaires et l’état actuel des logements favorise la prolifération des vecteurs de la maladie. Les étudiants enquêtés ne sont pas conscients de l’impact de l’insalubrité sur le développement de la peste. De plus, des actions en matière d’assainissement et d’hygiène ne sont pas pérennes et parfois temporaires. La promotion et la redynamisation des mini-projets réalisés en permanence visant la participation des étudiants par logement constituent une meilleure alternative à l’amélioration des stratégies de prévention de la peste au sein du campus universitaire. L’administration par le biais des services liés à l’environnement doit orienter leurs actions vers l’assainissement et l’hygiène du domicile des étudiants. Ces derniers doivent être conscientisés sur ses responsabilités envers la lutte de plusieurs maladies dues à l’insalubrité de leur environnement.
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